Apple et l'application mobile de données génétiques

Des données au secours de la recherche, voilà ce que veut proposer Apple dans une future application.

7 mai 2015 Actualités - Lecture : min.

détectives

L'objectif de la prochaine application Iphone d'Apple réside dans le fait de collecter plus facilement des données génétiques. Pourquoi ? Pour faire avancer la recherche médicale. Apprenons en plus sur cette application du futur.

Une application pour la science ?

Une annonce officielle devrait avoir lieu le 08 juin prochain à la conférence développeur d'Apple (WWDC, The Apple Worldwide Developers Conference). Mais en quoi consiste réellement cette application ?

Il apparaîtrait que les utilisateurs de portables Iphone pourraient participer à des tests génétiques et recevoir des données personnalisées sur la base des analyses effectuées contre des centaines de dollars. Libres après aux volontaires de choisir de partager leurs données de santé avec les chercheurs à des fins de comparaison.

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Quel est l'intérêt ? Le principal intérêt va directement aux scientifiques qui pourront se servir des données génétiques des utilisateurs volontaires. Un généticien au CNRS a ainsi affirmé qu'"il y aurait énormément de choses à apprendre grâce à la comparaison d'un très grand nombre d'ADN". Une banque de données serait ainsi créée.

L'essentiel des recherches servira à en savoir plus sur une centaine de gênes qui ont un rôle déterminant dans diverses maladies. Un séquençage complet de l'ADN ne sera pas nécessaire pour cela. Cette application pour smartphones permettra de passer outre le verrou des données personnelles, pointé du doigt comme la première barrière dans les études génétiques. Il faut savoir que les séquences ADN sans données personnelles n'ont aucunes significations.

La position de la France

Face à cette technologie se dresse le verrou légal français. L'exploitation de données génétiques est interdite en France, aussi, une telle exploitation commerciale de données est encore impossible.

En effet, en France, les tests génétiques sont uniquement prescrits par la justice, la médecine ou encore la recherche. Les français ne pourront donc pas, même s'ils le veulent, faire séquencer leur ADN et montrer ces informations aux yeux des autres, quel que soit l'objectif final.

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Le cas de la Californie, ou l'application devrait voir le jour dans un premier temps, est donc loin de ces préoccupations qui ne la concernent pas. L'application pourrait connaître un franc succès, en atteste la dernière application mPover, une étude sur la maladie de Parkinson qui a déjà rassemblé des centaines de personnes dans un court laps de temps.

Photos : Pixabay

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