CV trompeurs : une pratique plus courante qu'on ne le croit

Faux diplômes, faux parcours, responsabilités et salaires exagérés ou minimisés, des CDD transformés en CDI... Retour sur une pratique dont on ne mesure pas assez l'ampleur.

22 mai 2014 Enquêtes entreprises - Lecture : min.

CV trompeurs : un constat alarmant. La faute à la crise, mais pas seulement... CV trompeurs, qu'est-ce que c'est ? Que dit la loi ? CV trompeurs : comment s'en prémunir ?

Faux diplômes, faux parcours, responsabilités et salaires exagérés ou minimisés, des CDD transformés en CDI... Selon une étonnante étude réalisée par l'agence de recrutement Florian Mantione Institut, 75 % des CV circulant sur le marché de l'emploi, tous secteurs confondus, seraient trompeurs. Et ce nombre ne cesse d'augmenter chaque année. Plus surprenant encore, toujours selon cette étude, près de 70 % des employeurs interrogés avouent ne faire aucun contrôle et vérification préalables.

Les seuls contrôles effectués sont toujours a posteriori, une fois découvert le pot aux roses, mais il est trop tard pour rectifier le tire, et les décisions de justices en ce domaine sont, la plupart du temps, défavorables aux employeurs imprudents. En matière de CV trompeurs, mieux vaut donc toujours prévenir que guérir...

CV trompeurs : un constat alarmant

Incontournable lors de toutes démarches d'accès à l'emploi, le CV est devenu, depuis quelques années, l'objet de nombreux abus, allant de l'enjolivement à la tromperie dépourvue de scrupule. Quand ils ne passent pas simplement inaperçus, certains cas défraient même la chronique, et participent à la banalisation d'une pratique qu'on croyait réservée aux petites gens : Rachida Dati, Nicolas Sarkozy, Gilles Berheim (Grand rabbin de France), Scott Thompson (l'ex-PDG de Yahoo). Toutes ces personnalités ont, soit revendiqué un diplôme qu'elles n'avaient pas, soit arrangé leur CV en faisant état d'un parcours pour le moins inexact.

Récemment, l'ex-directeur de l'aéroport international de Limoges, Jean-Philippe Gaillard, a été condamné pour avoir trafiqué son CV. Fait ahurissant, l'individu, habitué aux escroqueries de ce genre, a réussi à être aux commandes de l'aéroport limousin pendant plus de trois mois grâce à un CV gonflé et truffé de diplômes bidons. Un cas qui rappelle celui du pilote de ligne suédois qui, pendant plus de 13 ans, a transporté des milliers de passagers pour différentes compagnies européennes, sans disposer des qualifications nécessaires.

Aux États-Unis, une femme a fait preuve d'un culot pour le moins édifiant en se faisant passer, grâce à un faux CV, pour une technicienne de chimie. Ses expertises, parsemées d'erreurs et d'approximations, ont servi pendant des mois d'éléments de preuves dans des affaires criminelles. À cause de la supercherie, la justice américaine se retrouve désormais contrainte de relâcher 600 détenus dangereux pour vice de procédure, sans compter le montant de 15 millions de dollars qu'une telle manœuvre a coûté à l'État.

Ces cas peuvent prêter à sourire, et sembler relever de l'anecdotique, mais ils ne représentent que la face visible, et pour ainsi dire médiatique, d'une pratique beaucoup plus répandue qu'on ne le croit. Au-delà des failles systémiques qu'ils permettent de mettre à jour, ces cas sont aussi symptomatiques d'une société touchée par une crise qui est autant économique que morale.

Si enjoliver son CV (sur le fond et la forme) peut être admis dans certains contextes, le mensonge sur CV reste pour tous une pratique intolérable, car contraire à l'esprit de loyauté qui doit animer et régir la relation de travail et sociale au sein de l'entreprise.

Pourtant, fait inquiétant, jamais nous n'avons assisté à une telle banalisation des CV trompeurs. Selon l'étude du Florian Mantione Institut, 90% des candidats interrogés trouvent normal d'arranger un CV.

Quelques chiffres pour mesurer pleinement l'ampleur du phénomène :

  • 33 % de personnes interrogées déclarent s'attribuer de faux diplômes
  • 48 % mentent sur le poste occupé
  • 36% modifient la durée
  • 75 % exagèrent ou minimisent le niveau de responsabilité

Des chiffres tout aussi important concernent l'âge, les langues pratiquées, les expériences extra-professionnelles et les rémunérations. Des tendances se dessinent également dans la pratique du CV trompeur : les seniors ont plutôt l'habitude de minimiser leurs qualifications, leur niveau de responsabilités et même quelque fois, leur âge, qui demeure un réel handicap. Une pratique identique de minimisation est constatée chez les sur-diplômés, tandis qu'on assiste à une tendance inverse chez les sous-diplômés et les plus jeunes.

La faute à la crise, mais pas seulement...

La "crise économique" est la principale cause de l'augmentation des CV trompeurs. Dans une économie ou l'accès à l'emploi devient de plus en plus difficile, engendrant une concurrence rude entre les candidats mais aussi entre les entreprises, avec, de surcroît, une augmentation des niveaux de compétences, trafiquer son CV devient presque une pratique naturelle poussée par le besoin. Des emplois qui exigent un bac + 2 sont dans les faits occupés par des bac + 4.

Une grande majorité des candidats aux concours nationaux ont un niveau supérieur d'au moins deux années sur le niveau requis : des niveaux cadres se trouvent aujourd'hui postuler pour des emplois considérés comme relevant d'une catégorie socio-professionnelle inférieure. Pourtant, le niveau d'exigence et de salaire sont demeurés quasi constants, tandis que le chômage ne cesse de grimper : accéder à l'emploi dans une telle configuration relève d'une démarche de survie, justifiant, pour certains, le recours au CV trompeur.

Mais au-delà du climat économique défavorable et son lot de facteurs pousse-au-crime, la seconde explication à l'émergence de pratique telle que le faux CV, provient tout simplement d'une culture du recrutement sinon malade, du moins sujette à une antinomie structurelle.

On demande aux recruteurs (RH, agences de recrutement, chasseurs de tête) des exigences en apparence inconciliables : dénicher la perle rare en un minimum de temps et d'argent. De telles exigence induisent indéniablement des erreurs difficiles à rectifier par la suite : recrutement sans vérification de CV, recrutement centré sur le quantitatif et non sur le qualitatif, investissement plus important dans le recrutement en lui-même que dans le process de vérification de CV, négligence des contrôles pré-embauche, etc.

Un grand nombre d'entreprises préfèrent déléguer la tâche du recrutement à une autre structure au lieu de la réaliser elles-même, d'où parfois des désagréments d'après coup : on s'aperçoit trop tardivement que le candidat a menti sur son CV. Ou quand elles disposent en leur sein d'un service RH, celui-ci est davantage préoccupé par l'occupation du poste vacant ou à pourvoir au détriment d'une attention particulière portée sur le CV et les compétences réelles.

L'évolution du marché de l'emploi et des modes de recrutement a rendu le CV quasi indispensable et favorisé, par voie de conséquence, la généralisation de la pratique du CV mensonger. Bien qu'on assiste, ça et là, à l'émergence de nouveaux types de recrutement, basés principalement sur les réseaux sociaux, les expériences informelles ou le « personal branding », le CV reste et demeure dans la plus part des cas le seul outil à disposition des recruteurs et la seule porte d'entrée dans l'entreprise.

Il convient également de souligner l'effet pousse-au-crime de certaines pratiques issues de recruteurs peu scrupuleux, pratiques qui tendent à prendre de l'ampleur grâce à la globalisation de l'outil internet qui impacte directement sur le mode de fonctionnement des relais et plate-forme de diffusion des offres d'emploi : il s'agit des "fausses annonces", soit que celles-ci portent sur des promesses de rémunérations alléchantes, des postes prétendument sélectifs, des contrats attractifs, ainsi qu'une pléthore de manœuvres abusives qui trompent le candidat et le pousse à tricher. Ces pratiques sont parfois relayées, malheureusement, par des organismes et établissements dédiés exclusivement à l'emploi, et chargés, entre autres, de l'accompagnement et du suivi des candidats.

Enfin, dernier facteur mais non le moindre : le développement d'Internet. Il y a quelques années, arranger son CV relevait d'un véritable travail de faussaire : créer un faux diplôme, par exemple, nécessitait des connaissances et des moyens techniques et matériels importants. Aujourd'hui, des sites Internet proposent à leurs utilisateurs de vrais-faux diplômes sur mesures.

Au bout de quelques clics et contre paiement, l'internaute malveillant se voit adressé un diplôme en bonne et due forme. Ces sites disposent la plupart du temps d'importantes bases de données, permettant de répondre à une demande de plus en plus grande des candidats tricheurs.

Mais certains sites vont encore plus loin, et proposent à leurs adhérents la création et la mise à disposition d'un faux profile, destiné, d'une part à tromper le recruteur, et d'autre part à justifier de l'expérience passée et des qualifications du candidat. Fonctionnant à l'instar des sites pour conjoints infidèles, ceux-ci offrent à leurs utilisateurs des parcours fictifs avec justificatifs à l'appui en cas de contrôle. Le service est clairement destiné à tromper la vigilance des recruteurs.

CV trompeurs : qu'est-ce que c'est ?

Il n'existe pas, à proprement parler, de définition commune (ou même juridique) du CV trompeur, ni de baromètre ou critère pour jauger à partir de quel moment un CV est qualifié comme tel. C'est souvent au cas par cas qu'il convient d'apprécier l'authenticité d'un parcours et cela peut aller de l'arrangement simple au mensonge total. Un enjolivement s'apprécie de différentes façons, en fonction de plusieurs critères : on tolère, par exemple, qu'un commercial enjolive son CV, de même qu'un communiquant, mais beaucoup moins un médecin ou un pilote de ligne.

De même, le mensonge par omission peut avoir plusieurs interprétations : ne pas mentionner une expérience n'est pas condamnable en soi (d'autant si celle-ci est vécue comme un échec), mais doit s'apprécier en fonction de la finalité, et du contexte de recrutement.

Mais il est admis, cependant, de parler de CV trompeurs lorsque les informations contenues ne reflètent pas fidèlement la réalité d'un parcours, ou sont tout simplement fausses. Le spectre du CV trompeur est ainsi large et recouvre des réalités disparates dont la gravité ou les conséquences ne peuvent s'apprécier qu'au cas par cas.

CV trompeur : que dit la loi ?

On pourrait croire qu'il suffit d'apporter la preuve du CV mensonger pour obtenir gain de cause. La réponse n'est pas si évidente, tant la jurisprudence en la matière est d'une extrême nuance. Retour sur les différentes conséquences juridiques liées à cette pratique.

1° Annulation du contrat de travail pour faute dolosive

Un CV trompeur peut être une cause d'annulation du contrat de travail pour dol. En droit civil, le dol, avec l'erreur et la violence, est l'un des trois vices du consentement susceptible d'entraîner la « nullité » du contrat, et notamment le contrat de travail. L'article 1116-1 du Code civil dispose : "le dol est une cause de nullité de la convention lorsque les manœuvres pratiquées par l'une des parties sont telles, qu'il est évident que, sans ces manœuvres, l'autre partie n'aurait pas contracté."

Le salarié qui mentionne sur son CV un faux diplôme commet un dol, et l'employeur est en droit de solliciter l'annulation du contrat s'il démontre, d'une part, qu'il n'aurait pas embauché le salarié s'il avait su la vérité auparavant, et d'autre part que les manœuvres du candidat ont été déterminantes dans son embauche. Toutefois, dans les faits, ce recours reste exceptionnel tant les preuves de ces deux conditions concomitantes demeurent difficiles à apporter.

2° Licenciement pour cause réelle et sérieuse

D'une façon générale, il ressort des décisions de justice qu'un faux CV ne suffit pas, à lui seul, à justifier un licenciement pour cause réelle et sérieuse, et ce pour deux motifs. Premièrement, il appartient à l'employeur de vérifier au préalable la véracité du CV. Certaines décisions sont même allées jusqu'à déclarer fautive l'imprudence de l'employeur, et rendu infondé le licenciement pour cause réelle et sérieuse, quand même l'employé avait usurpé sa qualité. Deuxièmement, le fait pour un salarié de produire un faux CV n'est pas en soi une cause suffisante de licenciement si celui-ci ne fait pas preuve d'incompétence professionnelle ou si son activité n'est pas soumise à la détention d'un diplôme ou d'une qualification spécifique.

Toutefois, la production d'un CV mensonger peut, dans certaines situations, justifier le licenciement pour faute, s'il est démontré l'incompétence du salarié tricheur, mais aussi le caractère nécessaire des diplômes requis, et enfin s'il s'agit d'une profession réglementée, où là en l'occurrence, le défaut de diplôme constitue par principe une cause réelle et sérieuse, susceptible d'entraîner, en sus, des sanctions pénales.

3° Les sanctions pénales

En plus des conséquences civiles, le candidat qui produit un CV mensonger faisant mention de faux diplômes peut encourir des sanctions pénales pour "faux et usage de faux", délit prévu et réprimé par l'article 441-1 du Code pénal, et puni de trois ans d'emprisonnement et 45000 euros d'amende. A cela il convient d'ajouter d'autres sanctions pénales, pouvant s'accumuler, s'il s'agit de l'exercice d'une profession réglementée.

CV trompeur : quelles précautions prendre ?

En matière de CV trompeurs, il vaut mieux prendre les devants. En effet, les recours pour CV trompeur sont souvent laborieux, tant il est difficile pour les chefs d'entreprises dupés de rectifier le tire après-coup. Il incombe à l'employeur de vérifier au préalable la capacité d'un candidat à occuper un poste : cela passe indéniablement pas le contrôle de CV, réalisé dans la plupart des cas en interne par les Services RH, mais aussi par des intervenants extérieurs comme des agences spécialisées dans le recrutement ou les agences de recherches privées (détectives). Bien qu'un grand nombre de chefs d'entreprises négligent cette étape, elle leur est pourtant, sinon obligatoire, du moins indispensable pour éviter tout désenchantement ultérieur.

Voici quelques conseils pratiques pour éviter les CV mensongers.

Lire le CV avec attention. C'est là une question de bon sens. C'est peut-être la première étape et la plus importante, mais ô combien négligée. Dans certaines grandes structures, c'est tout juste si les CV sont à peine survolés. Et c'est une fois le mal consommé qu'une lecture appuyée et approfondie est appliquée. Un bon nombre de CV trompeurs passent ainsi au travers des mailles du filet, et ce quand bien même l'entreprise dispose d'un Service RH dédié à cette tâche. Une lecture attentive est donc une étape indispensable et constitue le b.a.-ba de toute bonne pratique de recrutement.

2° Appliquer un filtre de lecture. Une fois le CV entre les mains, il convient de vérifier un certain nombre de points afin de jauger de la pertinence de la candidature et d'évaluer le degré de véracité du CV. Parmi ces points, citons :

- La forme : celle-ci doit attirer l'attention tout autant que le contenu.

- La cohérence : en effet, le Curriculum Vitae est, comme le rappel l'étymologie, un descriptif du "déroulement de sa propre vie". Sans pour autant prendre la forme d'une autobiographie exhaustive, un CV doit avoir une certaine cohérence chronologique et matérielle, et décrire un parcours global. Des périodes trop longues, trop anciennes, des trous dans le parcours, des expériences concomitantes, des contradictions, des activités en apparences inconciliables, un vécu riche et foisonnant (trop d'expériences), ou trop pauvre, sont autant d'indicateurs qui, sans n'emporter aucune présomption, doivent cependant interpeller et susciter une grande attention.

- Le choix des intitulés : le choix des mots, des titres et intitulés de formation et de diplômes, est un éléments fondamental qui n'est certainement pas anodin. Le CV est un document, par nature, intentionnel : le hasard dans le choix des mots n'a aucun sens. Ainsi, il convient de vérifier la tonalité donnée à une expérience : celle-ci est-elle amplifiée ou, au contraire, minimisée ?

Le cas d'une candidate qui a fait mention d'une expérience en "chargée de recrutement" au sein de sa propre auto-entreprise : or l'entreprise en question n'a jamais embauché, ni procédé à une campagne de recrutement. Il est évident qu'une telle mention est exagérée.

De même, il est important de vérifier l'intitulé des diplômes, ainsi que leur lieu d'obtention : l'imprécision, l'omission, le diplôme vague, sont des éléments qui doivent alerter. Ainsi, un diplôme mentionné n'est pas pour autant acquis. Il en va tout autant des formations : "suivre une formation" ne veut quasiment rien dire et nécessite des précisions de la part du candidat.

C'est le cas aussi des appartenances et participations à des groupements, à des réseaux, ou à des associations, etc. Il est important d'évaluer la réalité et le degré d'implication. L'intitulé des éléments décrits dans un CV nécessitent toujours des précisions. Porter une grande attention aux expériences invérifiables. En effet, bon nombre de CV font état d'expériences floues, lointaines dans le temps, ou dans l'espace, ou dont l'intitulé ne renvoie à aucun référentiel précis.

3° Exiger systématiquement les diplômes et les documents justificatifs (relevés de notes, bulletins de salaire, etc.) On ne peut se contenter, lors du recrutement, du CV simplement. Le chef d'entreprise est en droit d'exiger de la part du candidat ses diplômes, ses relevés de notes, ses bulletins de paie, afin de les confronter au CV et d'évaluer le degré d'intégrité du candidat.

Malheureusement, pour nombre d'employeurs, le CV suffit, voire fait foi, et ne prennent nullement la peine ou le temps d'exiger, ce qui semble naturel, la production des diplômes afférents. La vérification de CV permet parfois de déceler des carences professionnelles avant même qu'elles ne se produisent et d'anticiper des difficultés futures.

Nous citons un cas : un candidat a mentionné sur son CV l'obtention d'une "Licence en Ressources Humaines". Après vérification, il s'est avéré qu'il n'avait validé que le quart des unités requises pour l'obtention de ladite Licence. Le relevé de note faisant état d'un nombre important d'absences, critère peu engageant pour l'entreprise. Le candidat fut éconduit.

4° Procéder à des vérification auprès des précédents employeurs. Cette étape est nécessaire afin d'apprécier d'une part la véracité du CV, et d'autre part pour avoir un avis complémentaire sur le futur candidat. Ce dernier a-t-il peut-être laissé de très mauvais souvenirs, ou au contraire d'excellents ? Quelle a été la nature de son contrat, la durée, le degré des responsabilités, etc. ?

5° Compléter la vérification par une conduite avisée de l'entretien individuel. Reprendre, lors de l'entretien, les éléments du CV et confronter ceux-ci aux déclarations du candidat. L'entretien individuel permet souvent de se faire une opinion juste sur un postulant. Il permet également de reprendre les éléments du CV, de les discuter et de les confronter in concreto. Face à un recruteur averti, il est souvent difficile de mentir aussi aisément que sur le papier.

A. GUERROUMI

PROCAP INVESTIGATIONS & CONSEILS

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