En janvier, la Commission européenne a inauguré un Centre européen de lutte contre la cybercriminalité, également connu sous le nom de EC3, pour faire face aux crimes qui, chaque jour, touchent des millions de victimes dans l'UE. Le centre fait partie de la structure d'Europol, pour faciliter la connection entre les différents services qui se consacrent à la lutte contre le crime.
D'après Cecilia Malmström, commissaire européenne chargée des affaires intérieures de l'UE, "Le centre de lutte contre la cybercriminalité accroîtra fortement la capacité de l'UE à combattre la cybercriminalité et à défendre un internet libre, ouvert et sûr. Les cybercriminels sont intelligents et prompts à mettre les nouvelles technologies au service d'intentions criminelles. L'EC3 nous aidera à les surpasser en intelligence et en vitesse afin de prévenir et de combattre leurs actes criminels".
Mais, concrètement, de quels types d'enquêtes va s'occuper l'EC3 ? Le centre va se consacrer à toutes les enquêtes et investigations concernant la fraude en ligne et la maltraitance infantile en ligne ainsi que d'autres cybercrimes. La particularité de ces enquêtes c'est qu'elles concernent des centaines de victimes à la fois, au même moment et réparties dans les quatre coins du monde.
Le centre prétend centraliser toutes les informations et l'expertise concernant la cybercriminalité et se centrer sur les activités illicites en ligne des organisations criminelles, en particulier tout ce qui touche à l'exploitation sexuelle en ligne des enfants, aux attaques contre les entités financières et les banques en ligne et aux attaques contre les systèmes d'information et infrastructures critiques de l'UE.
Autres activités du EC3
- Travaux de recherche et de développement
- Renforcement capacités des services de police, des juges et procureurs
- Rapports d'évaluation des menaces
- Analyses des tendances et prévisions de menaces
- Alertes précoces
- Recueille et traitement des données liées à la cybercriminalité
- Service d'assistance ou Help Desk mis à disposition des unités répressives des États membres de l'UE
Plus de détails sur le communiqué de presse de l'UE et sur le site de l'Europol.