Les voleurs d'oeuvre d'art sont de plus en plus organisés, ils n'hésitent plus à s'en prendre aux musées, aux monuments et aussi aux particuliers.
En Mai dernier, c'est le musée chinois du Château de Fontainebleau qui a fait les frais des cambrioleurs. En quelques minutes, des dizaines d'objets d'art ont été dérobés. Les voleurs ont sélectionnés les pièces qui les intéressaient le plus ou qui avaient une très grande valeur et ont agi en véritables professionnels.
Un fléau mondial
Les vols et les trafics de biens culturels et d'œuvres d'art touchent autant la France et l'Europe que les pays en développement. Les pays touchés par les guerres voient généralement leur patrimoine culturel disparaître. Ce fut par exemple le cas du Musée de Kaboul qui a perdu presque l'ensemble de ses collections.
Le trafic d'œuvres d'art est le troisième grand trafic mondial après les drogues et les armes. Il génère des revenus considérables. Les œuvres d'art peuvent constituer une source de revenus et lorsque les œuvres sont trop connues pour être vendues, elles sont une monnaie d'échange comme c'est le cas dans les affaires de trafic de drogue.
Un contrôle difficile
Les ventes d'œuvres d'art sont difficiles à contrôler car les objets transitent généralement par de nombreux pays et sont donc compliqués à suivre.
Au niveau national, en France, l'Office central de lutte contre le trafic de biens culturels est chargé des enquêtes liées au vol des œuvres d'arts et des autres biens culturels.
Il existe également une coopération entre les différents états européens notamment grâce à INTERPOL, qui propose depuis 2009 une base de données en ligne qui référence les objets volés.
Des accords internationaux peuvent également être signés entre différents pays, comme ce fût le cas de la convention Unidroit de 1995 sur les biens culturels volés ou illicitement exportés.
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