Les menaces en ligne de hackers et crackers se sont multipliées ces dernières années. Si, il y a quelques années, le but principal était d'attaquer l'ordinateur lui-même, ce n'est désormais plus le cas.
L'objectif des hackers a changé, ce qu'ils cherchent maintenant se sont les codes et les mots de passe avec lesquels ils accèdent aux informations personnelles de l'usager, de façon à pouvoir accéder, par exemple, aux comptes bancaires.
Ces menaces croissantes ont amené les autorités des différents pays membres de l'Union Européenne à changer de méthode, afin de pouvoir identifier ces délinquants le plus rapidement possible.
Ainsi, la police européenne créera en 2014 une plateforme, avec laquelle la collaboration des citoyens communautaires sera requise, pour pouvoir limiter ces attaques.
Cette plateforme, qui dépendra du Centre Européen de Délit Cybernétique (European Cyber Crime Centre), permettra de découvrir tous les types de cyberdélits, des botnets aux phishing et même des publicités frauduleuses.
Pour que cette nouvelle dynamique fonctionne, la participation des citoyens et du crowdsourcing sont fondamentales pour alerter des cybermenaces. Cette plateforme alertera les polices nationales des 17 États membres.
Même si cette méthode peut paraître innovante, en réalité ce n'est pas le cas. Les plateformes comme YouTube ou Facebook l'utilisent déjà, car, généralement, ce sont les usagers qui dénoncent, par le biais de leurs commentaires, une mauvaise utilisation ou un abus sur les pages.
Selon Rob Wainwright, "Pour la première fois, l'Union Européenne aura une vision des délits cybernétiques, en étant informé depuis ses propres frontières, ce qui pourrait inclure un futur élément de compromis direct avec le public.".