Depuis le tremblement de terre du 25 avril dernier, qui aurait fait plus de 5000 victimes, de nombreuses familles sont sans nouvelles de leurs proches. Comment les réseaux sociaux interfèrent-ils la dedans ?
Les recherches sur Facebook et Twitter
Les avis de recherches et les appels à témoins pullulent sur les réseaux sociaux. Sur Facebook et Twitter, les photos des disparus tournent en boucle. Les familles comptent sur la solidarité des utilisateurs pour partager et diffuser massivement les avis de disparition. Le recours aux réseaux sociaux permet aussi de retracer le parcours des disparus quelques heures avant le tremblement de terre et d'obtenir rapidement des informations.
Sur Twitter, les hashtags se multiplient, on retrouve entre autres :
- #Nepalearthquake :
- #Nepalquake ;
- # Langtang ;
- #Missing ;
- #Nepal.
Facebook a activé un service Safety Check ou Contrôle d'absence de danger. Ce service géolocalise tous les utilisateurs Facebook qui se trouvaient dans la région au moment du séisme et leur envoie un message demandant de confirmer qu'ils sont en vie et en sécurité. Une fois le message validé, une publication rassurante est publiée dans le fil d'actualité.
Cette fonctionnalité a été développée pour fonctionner avec une connexion réduite. Pour de nombreuses familles, les réseaux sociaux multiplient les chances de retrouver leurs proches dans une région ou le réseau de télécommunications est au mieux fortement endommagé ou au pire complètement détruit.
Les autres services
Viber a rendu gratuit les appels internationaux depuis le Népal pour permettre aux disparus de se signaler s'ils arrivent à trouver une connexion au réseau.
Google n'est pas en reste puisque le service Person Finder, qui permet de déclarer la disparition d'une personne ou de donner des informations sur une personne a été réactivé. Ce service permet de diffuser des informations telles que le nom, l'âge, la nationalité la taille et même une photo de la personne. Quiconque ayant vu ou sachant ou se trouve cette personne peut rajouter des informations. 5800 profils ont ainsi déjà été créés.
Ce service avait déjà été utilisé lors de catastrophes naturelles, lors du tremblement de terre au Chili en 2010 et lors du tsunami qui avait frappé le Japon en mars 2011.
La Croix-Rouge propose également un service nommé Family Link qui propose une liste de noms des disparus dont on a eu des nouvelles et une liste de ceux dont on est sans nouvelles.
Photo : Pixabay