Une nouvelle mode est lancée, réclamer une rançon à son utilisateur après avoir pris le contrôle de son PC. D'après une étude réalisée par Symantec, la société de sécurité informatique, ce genre de délit a plus que doublé par rapport à 2013 avec +113% en 2014.
En quoi consiste cette technique ?
Cette technique consiste à bloquer à distance un PC ou un smartphone et d'exiger une rançon pour le libérer. Les pirates ont trouvé là un moyen de se faire de l'argent facile. Cette méthode est en effet simple et efficace pour les pirates qui jouent avec la peur de l'utilisateur, qui accepte généralement de payer.
Ces rançongiciels sont cachés dans des malwares, dissimulés dans des attaques par phishing.
Une variante existe aussi, le «cryptolocker», qui va retenir en otage les données personnelles et qui est également en hausse avec 45 fois plus de victimes qu'en 2013.
Trois types de rançongiciels
Il existe trois types de rançongiciels, apprenez à les détecter :
- Les rançongiciels policiers : Le paiement d'une amende est réclamé par des services d'enquête ou des solutions de sécurité. Deux versions existent avec une qui bloque entièrement l'ordinateur et une autre qui bloque uniquement le navigateur web.
- Les chiffreurs : Ce rançongiciel chiffre les documents de l'utilisateur. Vous ne pouvez plus alors ouvrir le document tant que vous ne disposez pas de la clef de déchiffrement. Une somme d'argent est ainsi réclamée en échange de cette clef. Pour cela, un fichier texte est généralement laissé sur le bureau.
- Les bloqueurs par publicité : La variante la plus récente du rançongiciel consiste à bloquer l'ordinateur pour inviter l'utilisateur à cliquer sur des publicités. Des publicités qui rapportent des revenus à l'auteur.
Une solution ?
Première chose à faire, ne jamais payer la rançon et nettoyer votre ordinateur. Pour vous aider à se protéger de ces logiciels malveillants et des risques encourus, le site stopransomware peut vous aider.
Vous l'aurez compris, si vous êtes victimes d'un rançongiciel, l'unique solution est de nettoyer votre ordinateur.
Une cybercriminalité qui croît donc de jour en jour avec près de 1 million de programmes malveillants crées au niveau mondial par jour.
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