De plus en plus de personnes font le choix de disparaître volontairement. Près de 11000 personnes disparaissent ainsi tous les ans, un phénomène minoritaire si on le compare au Japon où près de 100 000 personnes sont concernées.
Ce que dit la loi
La loi se range du coté du disparu, en effet, chacun est libre de disparaître, on retrouve ce droit dans la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen. Un adulte peut donc disparaître sans être recherché. L'État Français s'intéresse à la disparition uniquement si elle présente un caractère inquiétant ou suspect. De même, pour un mineur, un majeur protégé ou une personne souffrant de problèmes mentaux une enquête sera ouverte.
Une disparition mais plusieurs statuts
La justice française prévoit plusieurs degrés dans la disparition :
- La non-présence, la personne a disparu mais on est sûr qu'elle est en vie ;
- L'absence, la personne a disparu et ne donne pas de nouvelles. La personne peut alors être déclarée morte au bout d'un certain temps. Le divorce peut également être prononcé.
Le disparu étant considéré comme mort, il perd son existence légale.
Un phénomène courant
Les disparitions volontaires sont en hausse. Bien souvent les disparus volontaires choisissent de s'évaporer dans la nature pour mettre fin à des problèmes familiaux ou à une situation financière devenue trop compliquée à gérer. Beaucoup souhaitent simplement commencer une nouvelle vie et aspirent à plus de liberté. Pour cela, nombreux sont ceux à se créer une nouvelle identité et une nouvelle vie.
Des réapparitions possibles
Quelques disparus choisissent de renouer avec leur passé en réapparaissant, cependant le retour est bien souvent difficile notamment pour les proches du disparu qui ne comprennent pas sa décision et se sentent abandonnés. D'un point du vie administratif, le disparu peut demander l'annulation du jugement d'absence, cela a un effet rétroactif qui permet à l'ex-disparu de récupérer ses biens ou l'argent issu des ventes de ses biens. Seul son mariage reste dissout.
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